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PRIX HT
– porcelet au sevrage 140€ ( entre 16 et 20 kg)
ou
– porcelet 21 à 24 kg 6.95€le kg
– porcelet 25 à 29 kg 6.85€le kg
– porcelet 30 à 34 kg 6.75€le kg
– porcelet 35 à 39 kg 6.65€le kg
– jeune 40 à 44 kg 6.55€le kg
– jeune 45 à 49 kg 6.45€le kg
– jeune 50 à 54 kg 6.35€le kg
– jeune 55 à 59 kg 6.25€le kg
– jeune 60 à 64 kg 6.15€le kg
– porc 65 à 69 kg 6.05€le kg
– porc 70 à 74 kg 5.95€le kg
– porc 75 à 79 kg 5.85€le kg
– porc 80 à 84 kg 5.75€le kg
– porc 85 à 89 kg 5.65€le kg
– porc 90 à 94 kg 5.55€le kg
– porc 95 à 99 kg 5.45€le kg
– porc 100 à 110 kg 5.35€le kg
– porc 111 à 120 kg 5.25€le kg
– au-delà 5,00€ le kilo.
Tous les prix sont HT et pour des porcs vendus sur pieds (prix des carcasses 7€ ttc le kilo)
Vous pouvez choisir, poids et prix.
cordialement
claire et gilles
Dans la catégorie Une journée avec… – Le 13 juin 2022Granvillage en reportage à la ferme du Chapiron En savoir plus
Enfant, Gilles Hamidi se sentait à sa place dans la ferme de ses voisins. En grandissant, il délaisse son havre de paix pour d’autres horizons. Un jour, il rencontre Claire et ensemble, ils renouent avec la vie à la ferme et les cochons. Nous les avons rencontrés pour Granvillage en reportage.
La ferme du Chapiron est sur Granvillage
Nous avons retrouvé Gilles Hamidi dans sa ferme et l’avons suivi auprès de ses cochons. Il nous a fait voyager au gré de paysages que seule notre agriculture peut façonner et nous a transportés avec ses mots d’une poésie rare.
« Au départ, on avait cinq hectares et une jument. On s’est dit que ce serait bien de faire quelque chose de tout ça. Alors, on a commencé avec cinq ou six lapins et deux ou trois poules. On a eu jusqu’une centaine de lapins et une soixantaine de poules. Et figurez-vous que nous avons fait la même chose avec les cochons : d’abord deux en 2007, puis dix, puis soixante-dix… C’est ainsi que nous nous sommes installés en 2011 et sommes devenus de vrais éleveurs. »
Il y a Ségolène, Nicolas, Grace, Kelly, Berthe, dont un ongle démesurément grand lui a valu le surnom de Berthe aux grands pieds, et tous les autres cochons qui peuplent la ferme du Chapiron. Le couple a fait le choix d’élever des races particulières pour les garder plus longtemps : porc noir, Duroc et Mangalitza. Dans l’industrie, un porcelet a une durée de vie de cinq à six mois. Ici, ils peuvent aller jusqu’à trois ans pour les cochons laineux.
« On a décidé de ne nommer que nos reproducteurs. C’est plus facile pour la suite. Tous nos cochons ont des traits de caractère particuliers. C’est quelque chose dont on ne peut pas avoir conscience dans l’industrie, avec de gros élevages. Chez nous, ils sont en plein air et peuvent agir librement. On a un rapport spécial avec chaque animal. Ça, l’usine ne le permet pas.
C’est l’un des nombreux avantages du plein air. Un autre, c’est qu’un paysan peut s’installer en plein air avec le minimum : du matériel de récupération, des piquets, du fil, même si aujourd’hui, les systèmes de biosécurité demandent davantage d’investissements. Le plus difficile à obtenir, c’est le foncier. Mais si on a accès à la terre, alors même quelqu’un avec très peu de moyens peut s’installer et être rentable rapidement. Car la demande est là. Les consommateurs ont conscience que nos produits sont différents des produits standards. »
En plein air, les animaux sont libres de se comporter comme en pleine nature. Si les bienfaits sont évidents, les menaces ne restent pas moins présentes.
« Parfois, des renards passent dans les enclos. Ça peut causer des problèmes lorsque les mères les sentent. Une fois, une mère a perçu le danger. Les cochons ne voient pas la nuit. Elle s’est affolée et a fini par piétiner ses petits dans la panique.
On a mis une caméra pour comprendre. Les corbeaux, par exemple, sont de fins stratèges. Pendant que l’un occupe la mère, l’autre s’en prend aux petits en leur crevant les yeux.
Je le dis souvent, la nature n’avance que par ses intérêts propres. Elle ne fait pas de sentiment. C’est comme ça et on ne peut que composer avec. »
Comme de nombreux éleveurs, Claire et Gilles ont appris que si la nature donne, elle peut aussi reprendre. Mais le couple a aussi compris que plus ils donnent, plus ils reçoivent.
« On a des doyens d’une douzaine d’années. Ils ont fait des centaines de bébés. Il faudrait leur décerner la médaille du travail. Certains producteurs font le choix de les emmener à l’abattoir. Nous, nous avons décidé de les garder. Ils en ont bavé, comme nous. C’est à leurs côtés que nous avons tant appris. Nous avons fait des erreurs, des bêtises, mais nous avons toujours eu la volonté de faire mieux après. Par exemple, au début, nous donnions des rations basiques à nos reproductrices. Or, elles ont besoin de davantage de nutriments lorsqu’elles mettent bas et allaitent. Elles ont eu des carences calciques. Nous étions ignorants et avons fait le nécessaire pour nous corriger. Aujourd’hui, nos cochons mangent un mélange d’orge, de blé, de protéagineuses que l’on achète chez un minotier du coin et qui contient du tourteau de colza, de tournesol, de soja sans OGM et des graines de lin.
Nos efforts paient car, il y a peu, nous avons été primés par Gault et Millau pour notre chorizo et notre saucisson. C’est gratifiant. »
Gilles le sait, il est là où on ne l’attend pas. Et quand il raconte son quotidien, au milieu de ses cochons, dans la ferme qu’il aime tant, on comprend qu’il est là et ne devrait être nulle part ailleurs.
« On a beaucoup de chance de vivre ici. Mon père était l’un des rares immigrés à être bachelier. Il nous a passé pas mal de valeurs et parmi elles, la lutte contre le déterminisme social. En France, selon les travaux d’OXFAM, il faut six générations pour s’extraire de sa condition sociale. Moi aussi, je lutte contre toutes les formes de déterminisme.
J’aime la France, notre patrimoine, notre culture. Comment résister à ça ? Je suis ce que je dois être et pas ce que j’aurais dû être. Je respecte toutes les différences du monde. C’est ce qui fait notre richesse. Dès que les gens échangent, leur rapport change complètement. Vous avez certainement lu le petit prince. Vous savez que quand le renard se laisse apprivoiser par le Petit Prince, il devient plus qu’un simple renard. »
Si vous longez le Rhône, n’oubliez pas de vous arrêter à la ferme du Chapiron pour échanger avec Gilles sur ses cochons, sa ferme et le sens de la vie.
Le portrait de Gilles, éleveur de porcs, vous a plu ? Découvrez tous les portraits Granvillage et suivez-nous sur Facebook & Instagram pour ne pas rater les prochains !
Photos : Gaétan Clément
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à bientôt
claire et gilles
Nous avons une nouvelle race de cochon (printemps 2017) à la FERME DU CHAPIRON.
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NATHALIE et GAELLE arrivée de Haute Savoie
GAELLE a donné naissance à 9 petits
et NATHALIE également (en octobre)
Découverte de la ferme du Chapiron sur rendez vous,
de préférence le lundi, mardi, mercredi et certains samedi seulement les après midi,
à 3€ par visiteurs, somme déductible dès votre premier achat.
à bientôt
claire et gilles
Nous sommes tous les dimanche matin sur le marché de MORESTEL.
PANOSSAS 38460 un vendredi (16h-19h) sur deux en alternance avec
CHOZEAU ( chez KARINE et DIDIER, Grains de Farine) le 21 mars 2025
Bonjour,
Bienvenue sur notre site, nous sommes éleveurs de porcs depuis 2007. Des porcs noirs (issus de cochons gascons) élevés en plein air intégral, en semi- liberté. Egalement depuis juillet 2013, nous vous proposons également de la viande de porc DUROC (élevé comme les Noirs, en cochon heureux) . Tous nos cochons naissent et grandissent sur l’ exploitation puis sont transformés dans un laboratoire agréé. Ce mode d’élevage nous permet de vous garantir la qualité, la sécurité, et la transparence que vous méritez.
Nous nous situons à Parmilieu en Rhône-Alpes à 45 km à l’EST de LYON, 50 km au SUD de BOURG EN BRESSE et 90 km au NORD de GRENOBLE.
Notre petite exploitation, ne vit que grâce à notre travail, nous ne touchons ni aides ni subventions, jamais un centime d’argent public n’est entré chez nous.
Nous n’avons jamais fait d’appel aux dons ni à la générosité.
Nous croyons dans les valeurs simples qui sont le travail, la sincérité, le bon sens et le courage.
Nous ne sommes pas de grand communicants nous nous en tenons à l’exemplarité.
Les visites sont possibles sur rendez-vous, afin de les observer dans leur cadre de vie naturel.
Dans le cadre de la vente directe à la ferme, nous vous proposons toute l’année du producteur aux consommateurs des caissettes de viande fraîche, charcuterie, saucisses et saucissons secs et autres spécialités.
voici mon e-mail : gilles@fermeduchapiron.fr
« Le vol d’images est un délit et sera poursuivi »
Photos à l’intérieur, le jour de la naissance.
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Nous avons été très heureux d’être invités à la foire de Bourg-en-Bresse, le thème de cette année était « BIENVENUE À LA FERME »
Nous avions amené avec nous quatre jeunes cochons gascons, pour faire découvrir la race, et surtout l’élevage en plein air, ils ont fait sensation !!
En face était installé notre stand, ce qui nous a permis de faire découvrir les différents produits que nous fabriquons, d’expliquer notre mode d’élevage et surtout de faire gouter la viande de porc gascon.
La foire à durée 9 jours(notre première grande foire) du 6 au 14 avril. De 10 à 19 heures. Nocturne le vendredi 12 avril jusqu’à 22 heures.
Nous sommes très content d’avoir pu partager notre passion avec de nombreux visiteurs.